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05/07/2006

Barrage de Charlas : une abération écologique

Communiqué des Verts Midi-Pyrénées :

En donnant son accord à la construction d’un barrage à Charlas ce lundi 3 juin, Nelly Olin apporte de l’eau au moulin des gaspilleurs d’eau. Pourtant, la ressource en eau est de plus en plus vitale, elle est un enjeu politique de premier ordre.
La sécheresse qui sévit en France est dûe aux changements climatiques et il faut en tirer des conséquences durables car la sécheresse est avant tout la conséquence de l’utilisation abusive des ressources. Les pratiques agricoles voraces en eau, notamment la culture du maïs, sont les premières responsables du tarissement des réserves.
L’Agence de L’Eau Adour Garonne a la responsabilité d’une gestion équilibré de la globalité des besoins humains, industriels et agricoles (conformément à la Directive Cadre Européenne sur l’eau). Le projet de financement par l’Agence (50 %) priverait celle-ci de moyens de gestion équilibrée et nécessaire à l’aménagement du territoire et aux besoins des collectivités. Une fois de plus, on préfère les aménagements pharaoniques aux politiques écologiques.
Pourtant, le débat public de 2003 sur ce sujet n’avait pas abouti à la conclusion que ce barrage était nécessaire. Débat public après débat public, le gouvernement fait décidément l’inverse de ce que disent les citoyens mobilisés dans ces débats !
80% de la consommation en eau est agricole. Le barrage, c’est la fuite en avant pour maintenir la gabegie de certaines cultures. A l’inverse, les Verts veulent que les pratiques agricoles peu voraces en eau soient développées en lieu et place des méthodes de production actuelles.
Nelly Olin prend ainsi la pire, la plus coûteuse et la plus anti écologique des décisions.
Il reste aux élus locaux, aux responsables politiques régionaux, de prendre leurs responsabilités et de refuser de cautionner une telle réalisation. Sans l’argent des collectivités locales, Charlas ne verra pas le jour...

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